Synthèses personnelles
Antoine :
Je m’appelle Castets Antoine, je suis un élève de 1ere S2 , et cette année pour l’épreuve de tpe comptant pour le baccalauréat, je me suis associé avec Kevin Sugier et Guillaume Bussonnet.
Durant l’été, conseillés par un ami proche, nous avons tous les trois lu la trilogie de Bernard WERBER sur les fourmis. Vraiment intrigués par ces livres, nous nous sommes tous trois demandés si ce qui y était écrit était vrai ou si c’était seulement de la science-fiction. Sachant que nous devions réaliser un tpe, nous avons décidé de travailler sur les fourmis de façon à vérifier si ce que nous avions lu était vrai mais aussi nous avons voulu approfondir nos connaissances sur ces insectes fascinants.
Nous avons décidé de nous concentrer uniquement sur le développement des fourmis, notre sujet rentrait donc dans le thème « croissance ». La problématique définitive fut posée après quelques semaines de recherches, à savoir : « Comment la civilisation fourmi a-t-elle réussi à être présente partout sur le globe depuis plus de 130 millions d’années et quels sont les principaux moteurs de son expansion ? »
Nous avons choisi de diviser notre dossier en 3 axes principaux répondant chacun à un aspect de la problématique. Je me suis occupé de la partie qui me plaisait le plus, celle qui concernait l’efficacité collective des fourmis (axe 2) et j’ai aidé très légèrement Kévin pour l’axe 1( la fourmi en général) car ce dernier a eu fort à faire avec la construction du site Internet et le diaporama pour la présentation orale.
J’ai été sincèrement surpris d’apprendre que les choses que j’avais lues dans les livres de Bernard WERBER étaient pour la majorité véridiques.
Les fourmis m’impressionnent car elles ont réussi à établir une société où des facteurs comme le chômage ou l’argent n’existent pas. L’organisation de leurs nécropoles est quasi-parfaite et chacune des habitantes à un rôle particulier à y jouer. Ce qui est aussi assez impressionnant, c’est que les fourmis résistent depuis plus de 130Ma alors que les Hommes n’ont que 2millions d’années.
Réaliser ce TPE avec mes amis m’a beaucoup plu car nous avons pu nous mettre à la place de gens travaillant ensemble et non en solitaire comme nous le faisons d’ordinaire à l’école. C’est, pour moi, une sorte de rapprochement avec le travail dans la vie active, où les décisions sont, je crois, le plus souvent prises à plusieurs et non tout seul.
J’ai été satisfait de l’aide qu’ont pu nous apporter nos professeurs et les scientifiques que nous avons appelés.
Malgré cela, je pense que nous avons mis trop de temps à nous lancer sérieusement dans notre dossier. Cette perte de temps en octobre, novembre et même décembre nous a obligés à mettre les bouchées doubles pour boucler à temps notre travail et, en allant trop vite, nous avons sûrement oublié quelque chose d’important au niveau du TPE. Par ailleurs, je trouve que je n’ai pas assez cerné ce qu’attendaient de nous les professeurs pour le contenu du dossier mais aussi pour l’oral.
De plus, nous avons eu quelques difficultés avec nos expériences : nous nous y sommes pris trop tard et nous n’avons pas eu le temps de les terminer. En plus, nous n’avons pas pu disposer du matériel adéquat pour les enregistrer. Enfin, nous manquions cruellement d’expérience pour élever une colonie de fourmis. Réaliser des analyses sur ces insectes a donc été d’autant plus difficile.
.Mais, mis à part ça, j’ai trouvé que le TPE a constitué une expérience très enrichissante car il nous a permis d’apprendre des choses nouvelles, de nous adapter aux contraintes d’organisation et surtout de nous entraîner pour l’avenir.
Kévin :
Je suis Kévin SUGIER, élève de 1erS2 et je fais parti du groupe même groupe que Guillaume BUSSONNET et Antoine CASTETS. Nous avons choisi comme sujet : « Les fourmis » dans le thème « Croissance ». Notre sujet est axé essentiellement sur la SVT, avec un peu de Chimie avec la communication. L’idée de choisir un sujet sur les fourmis est venue car Antoine avait lu « la trilogie des fourmis » de Bernard WERBER pendant les vacances d’été, et ces trois livres sont très captivants, et les ayant tous trois lu, nous voulions confirmer et approfondir nos connaissances au sujet des ces incroyable insectes. En lisant les livres, on est déjà impressionné d’apprendre la puissance de la civilisation fourmi. Ces insectes ont leurs propres technologies, leurs communications, leurs modes de fonctionnement particuliers… On découvre presque un nouveau « peuple » sur Terre car les livres mettent en avant le point de vue, l’esprit d’une fourmi et sa façon de penser qui est complètement différente de la notre (le but n’est pas de vivre confortablement, mais de survivre et de s’étendre), et qui prouve que la fourmi est intelligente. C’est cette intelligence, qui est à l’origine de leur puissance (au même titre que l’Homme), en plus de leur morphologie/anatomie incroyable; et c’est ceci qui nous a poussé à choisir ce sujet.
Le choix de ce sujet m’a plu, car cela a permis de confirmer ou d’apprendre plein de choses sur le monde très admirable des fourmis. En effet, la civilisation fourmis, étant aussi développé que nous en quantité (même biomasse pour les fourmis que pour les humains), est d’une grande fascination par son mode de fonctionnement : la psychologie des fourmis est particulière. Aux fils des recherches sur ces petites bêtes, j’ai été de plus en plus impressionné: les fourmis ont une « puissance » insoupçonnable quand on pense à leur taille, mais elles ont un niveau d’intelligence hors norme, surtout à plusieurs.
L’idée de site Internet (www.fourmis.fr.gd) nous est naturellement venu pour faire profiter les autres de nos recherches car la civilisation fourmis est peu connu mais a du mérite à se faire connaître. Mais c’est aussi un outils de travail qui nous a permis de voire nos erreurs ou nos lacunes grâce aux commentaires laisser par des internautes de passages.
Un des coté positif qui s’est transformé en négatif c’est celle d’élever notre propre fourmilière. Même si le premier mois tous se passe bien, les deux fourmilières que nous avons achetées (www.fourmis.fr) à quelques semaines d’écarts ont été finalement un désastre : toutes les fourmis sont mortes. De plus, étant celui qui s’en occupé, je pensais que cela étais ma faute : pas assez/ trop d’humidité, de chaleur, bactérie ou champignons…
L’idée intéressante c’est finalement mal passé, même si nous avons pu faire des observations et des expériences, les fourmilières sont très dures à gérer et n’ont pas durée.
Un autre coté négatif de ce TPE, c’est que nous n’avons reçut aucune réponses aux e-mails envoyés. Nous en avons envoyé à 3 personnes différentes: l’écrivain de la trilogie « Les Fourmis » Bernard WERBER et à deux scientifiques du CNRS qui avaient écrit des articles, l’un sur les pièges mis en place par les fourmis pour capturer ou tuer leurs proies ou leurs ennemis, et l’autre sur l’organisation des nécropoles. Ils ne nous ont jamais répondu, même pour nous dire qu’ils n’avaient pas de temps à nous consacrer.
Mais je n’en garde pas un trop mauvais jugement car c’est différent de l’année dernière, en option sciences, où tous les scientifiques nous avaient répondu, même si c’étais parfois négativement, ils prenaient le temps d’y répondre. Cette année, nous n’avons simplement pas eu cette chance.
Mon principal rôle dans l’équipe fut plus le coté technique que le dossier même : je me suis plus occupé des fourmilières, à administrer notre site, à faire des expériences et prendre des photos que du dossier même : mes recherches ce sont principalement axées sur :
- la morphologie/anatomie des fourmis
- la création d’une fourmilière.
- la guerre « Fourmis/Termites »
Il est dommage que par la mort des fourmis, le temps et le matériel nous avons pas pu réaliser toutes les expériences souhaitées, mais nous avons touts celle possible à notre niveau.
Le sujet sur la croissance des fourmis m’a donc beaucoup plus car il m’a permis de confirmer mes quelques connaissances que j’avais grâce aux livres de Bernard WERBER et d’approfondir énormément de chose sur le monde fascinant et spectaculaire des fourmis. Depuis, j’ai une toute autre façon de penser lorsque je vois une fourmi dans la nature : je me dit : « c’est une soldate qui part attaquer ? Une ouvrière qui cherche de la nourriture ? Une fourmi égarée qui a perdu les pistes de phéromones ?… »
J’espère aussi que toutes les personnes qui liront notre dossier (internautes ou juristes) apprendrons des choses et elles aussi vous approfondir et connaître ce fameuse et mystérieuse civilisation fourmis.
Guillaume :
Après avoir lu la trilogie de bernard WERBER sur les fourmis comme mes deux partenaires d’exposé, nous avons décidé d’un commun accord de choisir le sujet suivant, à savoir : les fourmis.
Non seulement car ces minuscules insectes avaient attiré notre attention, mais aussi pour étendre notre savoir sur ce monde si fascinant qui n’était pour nous au départ qu’un monde si « banal ».
En effet, nous ne nous étions jamais posé de telles questions et nous étions loin d’imaginer que de si petites bêtes pouvaient avoir une telle intelligence et un tel « savoir-vivre ». Nous savions donc au début que nous partions un peu dans l’inconnu mais au contraire cette idée d ‘apprendre et d’aguerrir nos connaissances nous a plus poussés qu ‘autre chose.
Après discussion, nous avons ensuite arrêté la problématique suivante : Comment la civilisation fourmi a-t-elle réussi à être présente partout sur le globe depuis plus de 130 millions d’années et quels sont les principaux moteurs de son expansion ?
Comme la réponse se divise en trois axes, nous avons par la suite décidé de nous répartir les tâches. Pour ma part, je me suis occupé du troisième axe qui concerne les conditions d ‘expansion des fourmis, et mes deux collègues ont pris les deux autres axes.
Dans un premier temps, j’ai analysé que les fourmis possédaient une résistance hors du commun. Ensuite, j’ai étudié leur comportement opportuniste de chasseur et enfin, j’ai réalisé deux petits topos sur des cas particuliers de fourmis, à savoir : la fourmi de feu et la fourmi d’Argentine. Je mentirai en disant que je ne me suis pas régalé d’apprendre tous les jours de nouvelles choses sur ces petits insectes qui ont vraiment des caractéristiques hors du commun.
Je pense m’être investi le plus possible dans ce tpe, car je sais que cet exposé est très important. En effet, non seulement il compte pour le baccalauréat mais aussi il est indispensable de se donner à fond dans un travail donné, de surcroît si celui-ci est collectif. Grâce à une motivation mutuelle nous avons réussi à faire ce qui nous semblait le mieux possible pour que notre travail soit du niveau de la 1ereS.
Ce que j’ai apprécié dans le tpe c’est ce travail collectif qui nous a permis de le réaliser dans les meilleures conditions. Grâce à une aide importante de nos professeurs des matières scientifiques ainsi que des chercheurs que nous avons pu contacter avec l’aide d’Internet, notamment le webmaster du site lesfourmis.fr à savoir Dominique Dewulf qui nous a été d’une aide précieuse tant pour l’achat de nos deux fourmilières que pour de diverses informations sur notre petit monde si fascinant !!
Cependant, je pense que nous avons mis trop de temps pour nous mettre réellement dans ce tpe, non pas car celui-ci ne nous intéressait pas. Mais dans un premier temps, nous avons eu besoin de maintes tentatives pour formuler une problématique adéquate à notre sujet et dans un deuxième temps nous pensions avoir le temps de commencer ce tpe sur des bases assez « légères ». Et c’est seulement en décembre que nous nous sommes aperçus que nous avions été trahis par le temps et qu’il fallait alors mettre les bouchées doubles.
C ‘est ce que nous avons alors fait, mais je pense que nous avons trop privilégié le dossier et nous avons un peu laissé de côté les expériences même si nous en avons tout de même réalisé avec les faibles moyens dont nous disposions.
Pour ma part, je pense que ce tpe m’a permis de réaliser à quel point il est important de se mettre au travail dès que le sujet nous a été proposé et non d’attendre un certain temps pour s’y mettre réellement. Mais ce que je retiendrai en premier ordre, c’est que ce tpe m’a permis d’aguerrir mes connaissances sur ces petites bêtes si fascinantes et si mystérieuses a la fois.